TESTIMONIAUX

“Je reviens tout juste de votre exposition à l’Institut Magrez, à Bordeaux, et je ne peux m’empêcher de vous envoyer ce mail. Ce n’est pas spécialement dans mes habitudes, mais là, il le faut.
Votre œuvre qui y est exposée est une claque, en tout cas, elle l’a été pour moi. Je ne me suis jamais vu autant réagir devant des œuvres, les larmes m’ont coulée du début jusqu’à la fin. Chaque tableau, chaque sculpture supplémentaire m’assommait un peu plus et la vidéo m’a achevée… il m’a fallu du temps pour « récupérer » avant de repartir et éviter de me prendre une voiture en traversant parce que trop dans mes pensées…

Alors bravo, c’est somptueux. De sincérité, de pureté, d’hurlement, de gravité. Tout cela en fait une beauté qui m’a transpercée. Sans doute aussi parce que cela a raisonné dans mon passé.

Merci. Merci de réussir à trouver l’essentiel, la vérité, et de planter alors en plein milieu, du cœur…”

Marion C. | 17 déc. 2017

“Je sors de l'atelier d'Aurélie Capéran. L'art a de nombreuses bouches et nous parle chaque jour de nouvelles choses par les fenêtres, nous laissant à chaque fois, ici ou là, autre. Le bruissement de plusieurs œuvres particulièrement m'accompagne encore, qu'il faudra bientôt tenter de dire, mais c'est d'une certaine révélation qu'il s'agit ici de rendre compte. Dans une petite série au feutre provenant de carnets, une œuvre initiale, son envers sur la feuille traversée, et son empreinte incontrôlée sur la page suivante, sont visibles par trois, tryptiques formant chacun nouvelle œuvre issue de l'œuvre initiale.

Après un long silence, il paraît dans chaque tryptique que l’œuvre initiale est aussi un acte, et qui, vivant, a fait chemin dans le corps de la feuille, et donné discrètement lieu, sans prévenir (pour le regard), à une deuxième œuvre. Autre altération, la page suivante du carnet, au contact malgré elle de la première, en emporte en elle une part, cette empreinte troisième œuvre. Œuvre-stéréo à trois voies. La main de l'artiste s'est retirée, laissant l’œuvre tryptique achevée, mais l'étant d'un acte est pour toujours là, qui à voir se donne. (Il ne s'agit pas bien sûr de l'action de l'artiste, de ses gestes, ni même de son acte créateur, qui n'intéressent pas là celui qui vient rencontrer une œuvre dans le silence de l'éternité.) Il s'agit de l’œuvre elle-même, seule désormais, acte étant sous nos yeux.

En se donnant ainsi, cette œuvre -là nous donne aussi une nouvelle manière de voir, transformé, les autres.

Chacun avance dans sa vie comme il peut, avec humilité et parfois naïveté, l'art nous prenant parfois malgré nous par la main, nous ouvrant telle ou telle autre fenêtre. Regarder une œuvre vivre devant soi (si proche que l'on sait que l'on pourrait en étendant le bras l'effleurer des doigts) pouvait nous être familier - ou non. Quoi qu'il en soit, dans cet atelier, par la magie de l'art, cela advient.”

 Emmanuel W. | 19 mai 2018

“A travers ses œuvres Aurélie arrive à vous entraîner dans une histoire intime, bouleversante, parfois inquiétante, et par moment drôle et subversive. La dimension psychanalytique de son œuvre est forte et Aurélie réussi à provoquer un questionnement intérieur tout en vous embarquant à la manière d'une conteuse.”

Michelle Levine | 30 janvier 2017

Commentaire du Comité de sélection pour le proie!« Paper Year» | Octobre 2013 :

“A  travers les œuvres d'Aurélie Capéran, le spectateur peut apercevoir une artiste habitée.  Le geste et l'originalité  de la démarche nous guident vers un vécu et nous apportent de nombreuses émotions. Le papier est mis à l'honneur d'une façon étrange et passionnée. La maitrise de ce médium et la complexité technique adaptée par l'artiste nous introduisent au cœur d'une histoire. Souvent c'est une porte ou une  fenêtre qui nous indiquent une direction mystérieuse. La proposition artistique d'Aurélie Capéran mérite largement sa place au sein du projet...”

Dr Andréa Leskes, ancien Directeur de l'Institut Américain Universitaire d'Aix-en-Provence,

M. Serge Panaretto, Membre du Comité du Festival d'Art singulier d'Aubagne,

M. Gérard Determes, Responsable Développement Commercial Eurocopter,

Melle Charlotte Raniero, Rédactrice en chef des Hors Séries pour le iournal web franco italien “La Voce”

Mars 2014 :

« (...). Pour d'autres artistes comme Aurélie Capéran (...), les créations papier sont le fruit de la recherche non conventionnelle et de la fantaisie. Capéran nous met au défi de saisir une compréhension dans la non compréhension.

Elle admet que son œuvre est dans la veine de l'art brut. L'accent est sur le côté autodidactique, le naif et une vision d'enfant. Comme ses collègues artistes symbolistes du 19ème siècle, elle commence son travail avec l'idée de créer une nouvelle réalité. L'art est un acte magique où la sensibilité prend ascendant sur les règles. Son art illustre une obsession en rapport avec les matériaux artistiques. »

Extrait du texte D. Bogomila Welsh-Ovcharov

Parution dans un ouvrage d'art édité par Red Door Gallery

Professor Emeritus University of Toronto

Toronto Canada

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