« Je veux être comme la Nature, seulement un mouvement, je veux dire que les rouges vibrent à l’automne, que les jaunes de l’hiver effleurent là où ceux de l’été piquent, que les bleus jaillissent du sol et du ciel, que le vert est partout, même dans le rouge, je veux traduire la confusion, l’éblouissement, la lutte, la persévérance, le doute, la beauté du désordre, la grâce d’une mauvaise herbe, le chagrin d’une ruine, le chavirement d’une feuille, mettre en couleurs cette intensité que je ressens physiquement, peindre la pluie, le vent, la mer, la répétition des saisons, les herbes folles et juste le bruit des fleurs*.»